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 Présentation de Mizukage

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Pimiko Akiko
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Pimiko Akiko


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MessageSujet: Présentation de Mizukage   Présentation de Mizukage Icon_minitimeMer 18 Jan 2012 - 10:26


Pimiko Akiko
« Mizukage » Age Inconnu



Descriptions Physiques:  : L’ombre s’avance gracieusement vers le miroir impartial. Défilant insoumise vers ce qui allait être le début d’une nouvelle aventure. Une fois de plus, elle s’y soumettait, blasée par cette coutume ridicule pourtant indispensable. Et comme le rite l’exigeait, elle n’omettrait aucun détail, même le plus insignifiant.

Lentement, elle enlève le voile de lin qui recouvre ses courbes angéliques. Elle commence par les épaules, glissant ses doigts sur son épiderme de soie. Elle penche légèrement la tête, admirant son corps pourtant si blanc. Elle tressaillit, jouissant de ce contact bien éphémère. Bientôt, elle se voit dans sa tenue d’Ève. Ses bras, croisés au-dessus de son nombril, ressortaient ses attributs féminins. Juste à y penser elle était embarrassée, comme gênée d’être ainsi vulnérable. Un œil attentif pourrait probablement déceler une légère teinte rosée, dissimulée sous un masque de beauté.

Elle tourne sur elle-même, toujours accrochée à son corps.  Comment ne pas contempler des formes aussi parfaites? Des défauts? Certes, elle en a. Mais ce ne sont que des éraillures combattives, des marques de guerres. Des cicatrices servant comme d’un avertissement aux pauvres fous qui voudraient avoir sa tête. Elle décide soudainement de couper le ruban floral qui retient sa chevelure de jais. La toison s’affaisse sur son visage poudré de blanc telle une cascade revigorante. Elle en prend une mèche et le fait tournoyer autour de son index, littéralement absorbée par ses miroirs de jade. Elle se fixe ainsi, sans retenue, le temps d’admirer la déesse qu’elle était. Elle sourit légèrement, ce qui donne un grain d’humanisme à ces lèvres carmin.

Elle dépose alors sa couette par-dessus son oreille couverte de bijoux. Cinq boucles argentées pour quatre formes cramoisies. Bien que ces formes changent de temps à autre, ses bijoux eux persistent. Ses ongles, vierges de pigments, se posent sur sa joue. Le menton dans la paume, elle se regarde encore.

Une fois satisfaite par son exposition charnelle, elle prit la peine de se recouvrir avant de continuer son périple. Elle s’agenouilla, reprit la fleur qui lui servait d’attache, puis replaça le tout d’une élégance sans pareille. Elle sourit faiblement puis murmura quelques mots à son double immatériel avant de se dérober des yeux indiscrets.

Descriptions Morales :  Qui es-tu, petite créature. Une poupée de porcelaine ou une femme digne d’être dirigeante? « Je suis moi », répondait souvent la Mizukage. Akiko sait qui elle est et ce dont elle est capable. De son authenticité se reflètent ses valeurs. Elle apprit au fil du temps à utiliser de toutes ses connaissances pour arriver à ses fins.
Elle est très maternelle, écoutant ses « enfants » comme toute bonne mère le ferait, ne portant aucun jugement. À ses yeux, tous les ninjas qui font partie de son village sont de sa famille. À l’écoute, attentive, attentionnée, elle tente souvent de faire de petits gestes afin de démontrer qu’elle pense à eux. Puis, à l’inverse, elle n’hésite pas à appliquer des réprimandes, si le cas en nécessite. Pimiko offre beaucoup de support aux gens qui demande son aide, peu importe leur « niveau ». Toutefois, elle ne leur donne pas tout cuit pour autant. Elle cible les forces de chacun et leur donne des pistes, mais tente de ne pas leur donner trop rapidement des solutions. Elle croit que tous ont le potentiel de réussir, il faut seulement qu’ils se développent. Elle a confiance en la réussite de chacun.
Il va s’en dire que toute personne s’attaquant à ses enfants risquent d’attirer ses foudres. Pimiko croît au pouvoir des mots, c’est un peu pour cette raison qu’elle est si diplomate. Cependant, lorsque la situation l’exige, elle devient une impitoyable stratège. Rare sont ceux qui ont vu la colère de la geisha. Ou du moins, peu ont survécu. Elle ne s’attaque jamais aux gens sans raison, mais quand on lui dire la queue, elle égorge. C’est aussi simple que ça.
Elle est toujours en quête de vérité. Qu’est-ce qui est vrai? Qui ment, en qui pouvons-nous avoir confiance? Surtout qu’en ce monde, les vices guident les aveugles. Dieu sait qu’il y en a!  Certes, il y a eu beaucoup d’exécrables dirigeants au cours du dernier demi-millénaire. Cependant, mais elle n’est pas comme ses prédécesseurs. Ayant été trop souvent contrainte d’obéir au cours de sa vie de Kunoichi, elle peut agir de façon ne met jNon, bien qu’on lui reproche souvent son impertinence, elle persiste il se peut qu’elle agisse de façon illogique aux yeux de certains. Elle priorise la liberté d’action, mais ne mettrait jamais les vies de son village en jeu. Puis, un peu comme ses maitres, elle apprit à bien jouer ses cartes. Aucune action n’est laissée à elle-même, tout est prémédité. « Nous ne sommes plus des animaux en cage, je ferai de mon mieux pour guider ceux qui me suivent, mais jamais je ne les retiendrai.»  Dans sa vision, plus les gens pensent avoir de l’importance, plus ils en perdent. C’est de là que vient son humilité et la grandeur de sa petitesse. Elle sait très bien contrôler ses émotions et ses actions, mais sait très bien qu’elle n’est pas invincible.


Un chat noir se blottis souvent entre ses jambes. Ce chat, son meilleur ami, son confident, son loyal protecteur. Ce chat n’est rien qu’un chat, pour être honnête. Le chakra vous dites? Il n’en a pas. Que fait-il? Rien du tout. Un simple animal de compagnie qui la suit par moments, qui bouffe, se soulage et dort. Oh, et il sait aussi être affectueux. En fait, il a bien quelque chose d’anormal chez ce chat, bien qu’il soit aussi vieux qu’elle, il ne semble pas être affligé par les vagues temporelles. Toujours aussi vivace qu’à sa naissance et toujours aussi calme. Comme elle d’ailleurs. Calme et posée. On peut  parfois la voir discuter avec son chat, comme si elle pouvait le comprendre, et vice-versa. Leur relation est simple et douce, comme elle les aime.
 

Histoire :
Il est obligatoire pour toutes les filles de notre clan de passer à travers ce rituel. Cependant, ce n’est pas un simple sortilège d’une nuit, un simple jutsu qu’on emploi à tous les jours. Je souriais à la simple idée que la mienne allait devoir emprunter le même chemin que le mien, tout en ignorant ce qu’elle devrait affronter… J’aurais voulu être là pour elle et l’accompagner, mais la grande déesse nous l’a interdit. Elle souhaite juger ses protégées de par les épreuves qui les attendent, patiemment. Je pourrais intervenir et lui dire de laisser tomber, mais elle doit faire ce choix seule. Si elle refuse le passage, je la rencontrerai avant de la renier pour toujours. Au contraire, si elle l’accepte, je ne pourrai pas la voir pendant des dizaines d’années. Et ce même si nous savons que nous serons très proche l’une de l’autre. C’est quand je la vois sortir de la maison, elle partait pour le sommet de « la » montagne.
***
Le ciel était recouvert de son horrible tapis nébuleux. Nuit triste et pluvieuse à priori. Autour d’eux, le grésillement des larmes sur le feuillage brisait le silence mélancolique. Ils marchaient lentement, décidés à se laisser porter par le temps. Le vent glacé mordait son épiderme comme un cerbère affamé. L’humble tunique noire dont elle s’était vêtue n’était guère utile contre le souffle sifflant à travers la maigre végétation. Elle replaça le capuchon de sa cape, pour la énième fois. Cape qui flottait derrière elle telle celle de la mort, elle était un fantôme parmi les ombres.

Là-haut, pas une seconde ne passait sans qu’ils ne se fassent fouetter. Heureusement, ses bottes de cuir noir protégeaient ses pieds contre les pierres acérés qui jonchaient la route. Probablement le meilleur choix de vêtement qu’elle eut fait lors de son départ. Son visage, vierge de tout maquillage, se voyait préoccupé. Comme absorbé par de lointains démons. Elle sentit alors la boule de poil qui l’accompagnait se réfugier sous ses petites protections atmosphériques, dénouant le nœud qui se formait peu à peu en son ventre. Elle stoppa son pas, s’accroupit et plongea ses miroirs complices dans les siens. L’or et le jade ne faisaient plus qu’un et sentirent mutuellement que ce périple ne ferait que les unir d’avantage.

-Merci Yama… Dit-elle tout en souriant à son compagnon à quatre pattes.

Suite à ses dires, le chat cajola les jambes de son allié, comme pour lui rendre l’appareil. Un ronronnement sonore retentit quand elle le déposa sur son épaule, sous la cape. Ainsi, peut-être serait-il protégé, du moins minimalement, des intempéries.

La jeune Pimiko regardait le chemin devant elle, levant péniblement les yeux vers le sommet de la montagne. Inconsciemment, sa main s’était glissée à l’intérieur du sac qu’elle portait à sa hanche. Elle serrait son héritage, était-elle prête à cela? Qui pourrait bien savoir… Comme pour se donner une dose de courage, elle respira quelques fois à s’en crever les poumons. Une bourrasque d’émotion accompagnait ses gestes, faisant revivre par le fait même de vieux démons. Pourquoi devait-elle suivre le chemin des femmes de son clan? Pourquoi ne pouvait-elle pas être comme toutes les autres? Dire que quelques années déjà, elle obtenait sa veste de Chuunin. Dix-neuf ans… Déjà neuf ans que sa mère lui l’embrassait sur le front en lui disant de suivre sa destinée. Neuf ans qu’elle s’était fait abandonnée…

Le temps des missions de recherche de chat et de « j’aide mamie à apporter ses courses » lui manquait, quiconque la connaissant un tant soit peu le saurait. Jadis, sa famille était toujours nucléaire, l’insouciance de la jeunesse régnait et la joie de vivre était simpliste. Si ce n’était des garçons qui la faisaient chier à l’école et des études de jutsus basiques qui semblaient inutiles et interminables. La récompense de pouvoir sortir jouer aux ninjas dans les rues, se lancer des shurikens en papier, se coucher tôt et se réveiller tôt. La vie semblait pénible à l’époque, mais aujourd’hui, on l’envie. La nostalgie des jours heureux…

Soudainement, son regard se durcit. Il était évident que ses pensées tentaient de la dissuader de continuer. Mais elle savait qu’elle devait « le » faire et que sa mère la regardait. Elle la sentait en son fort-intérieur, c’était comme une présence surnaturelle, celle d’un défunt. Sans attendre l’approbation de son compagnon, elle se mit à courir. Ce dernier eut tout juste le temps d’enfoncer ses griffes dans ses vêtements qu’elle filait à toute allure vers le sommet.

Elle prit une vingtaine de minutes avant de s’arrêter. Complètement exténuée, elle peinait à voit les flambeaux au bout du chemin à cause des gouttes de sueur et de pluie qui lui tombait dans les yeux. Elle haletait bruyamment. Accotée sur ses genoux, la tête vers le sol. Avec un peu d’optimisme, on pouvait dire que le froid n’était plus. Vaincu par la chaleur corporelle.  C’est finalement Yama qui lui indiqua l’étrangeté des lieux. Il sauta sur le sol afin de lui indiquer un symbole runique gravé sur une pierre parfaitement ronde. Il y avait bien un passage sur ces dernières dans son manuel  mais elle ne s’y était jamais attardée. Croyant que ces symboles n’étaient utiles que pour les fuinjutsu. Les fuinjutsu… Comme pour appuyer ses dires, elle continua de marcher, malgré son imposante fatigue. À quelques mètres plus loin, elle n’entendait plus rien que le grésillement des flammes. La pluie semblait diminuer de plus en plus, à en croire que le sommet était épargné de la guerre que se tenaient les éléments. Elle foulait le sol avec incertitude, le cœur battant la chamade. Le sablier ne coulait plus, leur souffle était suspendu, le moment de vérité allait bientôt sonner.

Devant eux se dressaient un autel en pierre ainsi que plusieurs torches. Au sol, d’immenses cercles et figures runiques étaient dessinés. Le chemin que devraient emprunter les invités n’était que trop clair; À travers ces symboles étranges se trouvaient cinq passages étroits. Tous menant vers l’effigie marbrée. Tous deux n’avaient jusqu’à présent pas remarqués la présence à côté d’eux. Une silhouette sombre vêtue d’une longue robe s’approcha alors d’un pas lent. Une fois à la lumière, la jeune initiée put voir le visage, ou plutôt l’absence de visage, de son hôte. On distinguait son sexe de par son buste, tandis que sa figure était dissimulée sous un masque ressemblant à ceux des unités spéciales. Sa toque lui donnait presque un air de geisha refoulée.

-Vous arrivez à temps demoiselle Akiko. Votre mère m’a informé de votre départ.

-Ma…mère? Demanda-t-elle prise au dépourvue.

-Évidemment! Aucun parent digne de ce nom ne laisserait son enfant seul.

Aki aurait pu jurer que son interlocutrice souriait sous son masque.  Son intonation était douce et réconfortante à la fois. Ce qui eut l’effet de sécurité escompté, tout comme la création d’un certain lien de confiance. Alors comme ça, sa mère la surveillait! Elle sourit timidement, bien qu’elle jubile à cette idée. Lorsqu’elle vint pour interroger la femme sur ce sujet, l’autre déposa son index sur ses lèvres pour lui imposer le silence. Toutefois, il n’y avait aucune animosité dans son geste, elle reprit la parole :

-Je ne peux pas répondre à ces questions, la grande déesse me l’interdit. Tout comme la révélation de mon identité d’ailleurs. Soit, mon rôle consiste simplement à vous diriger à travers ce rituel. J’imagine que vous avez apporté vos héritages?

La recrue opina du chef. Bien qu’elle ignore quel était le deuxième. Le grimoire en était un et c’est tout ce qu’elle avait apporté avec elle. La gardienne la traina sans plus attendre vers le monument. La surface était plane si ce n’était des trous qui la jonchaient de façon à former un semblant d’œil.

-Où est votre ami?

-Vous voulez dire Yama? Dit-elle en levant un sourcil. Comment savait-elle qu’elle avait apporté son fidèle compagnon?

-Oui, il est un élément primordial.

Ses yeux s’ouvrirent bêtement, comme si elle venait d’apprendre que la lune était faite de fromage. La gardienne réprima un rire, ce qui la fit sentir comme une réelle idiote. Afin de se débarrasser  de ce sentiment désagréable, elle sorti Yama de sous sa cape. De toute façon, il ne risquait plus rien puisqu’il n’y avait plus de pluie. Le chat se laissa porter sans broncher. Ayant vu sa maitresse faire confiance à l’étrangère, il décida d’en faire autant. Cette dernière enchaina avec son questionnement :

-À quoi servira-t-il au juste? Je veux dire, aux consignes qu’avaient laissés ma mère à ce sujet, je n’étais sensée apporter que le grimoire…
-Elle ne l’a pas précisé car elle savait très bien que vous ne l’auriez pas laissé seul. Ne trouvez-vous pas étrange qu’elle aussi avait un chat qui la suivait partout?

-Maintenant que vous le mentionnez… C’est vrai que Yoishi la suivait toujours…

-C’est parce que votre animal vous accompagnera jusqu’à la fin. À sa naissance, l’animal vous est lié de sang et d’âme. Il vieillira avec vous jusqu’au trépas.

Cette nouvelle était consternante et prit Akiko au dépourvu. Elle plissa les yeux, regarda Yama, puis remit son regard sur la gardienne, toujours impassible. C’était humainement impossible qu’un chat vive plus de vingt ans, dans le meilleur des cas. Elle ne pouvait simplement pas considérer qu’il puisse vivre au-dessus de cinquante ans. Ce n’était pas logique, quoi qu’elle ne s’en plaigne pas.

-Comment…

-La grande déesse a « ensorcelé » votre animal. Il est la réincarnation d’un de ses ancêtres qui a lui aussi servi l’une d’entre vous. Il a déjà freiné son vieillissement. En effet, il restera éternellement à ce stade, il est choyé de la jeunesse éternelle.

Sa bouche tomba. Les informations qui se faisaient la course pour atteindre son cerveau semblaient coincées dans un bouchon de circulation. D’abord, sa mère la suivait malgré son départ. Deuxièmement, Yama était un « héritage » et une réincarnation et chapeau il était jeune éternellement? Elle ne comprit que le reste de la phrase que lui avait lancé la femme, ce qui la sortit de ses esprits.

-Faire couler le sang…

-Pardon, quoi? Je crois ne pas avoir compris…

Elle soupira bruyamment, à croire que ce qu’elle lui lançait à la figure aurait dû être avalé depuis longtemps. Comme si elle ne se rendait pas compte du poids que ces informations avaient sur une personne. Où peut-être est-elle lassée de voir ce même scénario se répéter? Si elle était la même gardienne pour celles avant moi, évidemment.

-Le rituel, contrairement aux autres qui suivront, n’a besoin que d’un seul ingrédient. C’est le sang de votre ami. Comme vous pouvez le voir, la table est creusée à cinq endroits. Vous devrez mettre quelques gouttes de sang à l’intérieur de chacune avant de commencer vos mudras. Voici la dague que vous devrez utiliser.
Sur ces mots elle tendit une arme des plus élégantes. Une dague argentée dont le manche était forgé en spirale. Au bout, il y avait une un émeraude d’une taille gigantesque. Elle hésita plusieurs minutes avant de la prendre. Ce fut l’insistance de la dame masqué qui la fit chavirer. Elle l’empoigna, à contre cœur. Ses yeux croisèrent ceux de son compagnon. Comment pourrait-elle lui faire du mal? C’était impossible. Son cœur se serrait, blesser Yama était la dernière inscrite sur la liste des choses qu’elle voulait faire. Cet animal, bien que ce ne soit qu’un chat, était son seul vrai ami. Elle avait toujours eu des amis humains, certes, mais le lien qu’elle entretenait avec la bête était bien plus intense. Après tout, il avait toujours été là, lors de ses joies et ses peines, lors de ses moments de détresse les plus intenses. L’eau s’accumula sous ses paupières et sa main tremblait. Au cours de ses missions, jamais elle n’avait hésité à faire ce qu’elle avait à faire. Que ce soit assassiner ou blesser. Mais cette fois, c’était différent. Cet être était comme de la famille, non, c’est de la famille. Une larme coula sur sa joue et s’échoua sur le marbre. Le regard intrigué de l’animal rendait encore plus difficile sa tâche.


-Je… Je ne peux pas.
 

-Pourtant vous devrez.

Le temps semblait s’être arrêté, une fois de plus. Une rafale de questions fit apparition dans son esprit. Voulait-elle vraiment suivre son destin? Voulait-elle vraiment connaître son passé? Serait-elle capable de verser de son  sang… Son sang… C’est alors qu’elle eut une idée de génie! Son regard brulait maintenant d’une vivacité inconnue. L’hôte eut, en voyant ce changement d’attitude, un mouvement de recul. Qu’avait-elle en tête?

-C’est d’accord, je ferai verser son sang.

Le chat semblait inquiet, alors qu’elle leva la dague assurée. Son poignet bien fermé sur le manche indiquait sa détermination, tout comme la flamme qui brillait au fond de ses orbites émeraude. L’instant qui suivi et dans un plan au ralenti, la dague s’enfonçait dans sa paume. Le sang coulait sur la dague et gouttelait sur la pierre en contre-bas. Elle prit soin de répondre aux consignes, soit de laisser quelques gouttes dans chacune des cavités.  Après quoi elle se retira, avec un gémi de douleur, dague de sa main.

-Voilà, dit-elle confiante, j’ai fait ce que vous demandiez.

-C’est votre sang qui a été versé. Pas le sien.

-C’est exacte. Mais n’avez-vous pas dit que nous sommes liés par le sang?

Sa réplique avait été crachée accompagné d’un sourire malin. Elle était fière de ce qu’elle venait de faire. Elle n’avait jamais été la plus intelligente ou rusée de l’académie, mais elle savait toujours trouver de bonnes solutions si le besoin se faisait sentir. Qualité importante pour les kunoichies. Du moins, il faut espérer que ce stratagème soit suffisant, autrement elle n’aurait d’autre choix que de renoncer… Comme pour répondre à sa question silencieuse, l’autre hocha de la tête.

-Je n’attendais pas moins de vous. Nous pouvons commencer. Sortez votre grimoire, vous l’ouvrirai instinctivement à la bonne page.

Le rituel débuta, sans attendre d’avantage. Ravie d’avoir pu réussir le challenge du sang sans toucher son ami. Le sortilège dura une heure au total. Alternant entre mudras et paroles étranges. La table s’était aussi transformée au cours du travail. À sa surface, des signes faisaient du va et viens, changeant de couleurs par intervalles irréguliers. Yama était, pour sa part, assis au bout de la table dans un espace délimité par ces signes. Ce n’est qu’à la fin du rituel que la kunoichi sentit ce qu’elle venait d’accomplir.  Une lueur argentée apparue dès que le dernier signe avait été éxécuté. Une chaleur alors indescriptible l’envahit. Une vague réconfortante parcourut chaque centimètre de son corps. À cet instant, elle aurait pu jurer ressentir deux sentiments à la fois. Elle posa son regard incrédule sur la gardienne, qui une fois de plus répondit à ses questions.

-Vous venez de lier pour de bon vos esprits. Yama pouvait le faire pour vous bien avant aujourd’hui, mais c’est désormais réciproque. Vous n’aurez besoin d’aucune parole pour le comprendre. Vous ressentirez la même chose que lui. De plus, si vous regardez votre poignet, vous verrez un petit sceau. Vous pourrez l’invoquer peu-importe où vous êtes.

-Je ne sais pas quoi dire… Je suis ravie de ce que je viens de recevoir et de pouvoir communiquer avec Yama, mais qu’est-ce que ça à voir avec ma destinée?

-Ce n’est pas à moi de vous le dire. Mais sachez que vous devrez revenir ici à quatre autres reprises. Le premier passage est clos.

-Je vois… Et quand devrais-je revenir?

*Lis ton grimoire, il te dira tout ce que tu as besoin de savoir. *

La voix de Yama heurta son esprit de plein fouet. Elle pouvait réellement l’entendre. Incrédule, elle tourna la tête vers la boule de poil qui, sans expression faciale, souriait. Elle comprit, en quelques secondes, à quel point ce qui venait de lui être accordé était précieux.

- Maintenant je dois partir, que la grande déesse vous garde.

À ces paroles, la gardienne disparue sous un nuage d’étoiles argentées. Le sommeil frappa du même coup les deux aventuriers tombèrent instantanément au sol. Cette nuit-là, ils échangèrent un rêve commun, signe qu’ils avaient bel et bien réussi le jutsu. À leur réveil, tout était disparu. Il n’y avait plus d’autel ni de torches. Il n’y avait que les arbres verts accompagnés des premiers rayons de soleil réfléchissant sur la rivière en contre-bas. De toutes les missions qu’elle avait dû faire, celle-là était bien la plus étrange. La seule chose qui était resté intacte était les signes runiques dans le chemin. Qu’est-ce que cela voulait bien dire!

***

(À partir de maintenant, le rp au « je » sera Akiko et la troisième personne les autres.)
Je ne saurais expliquer la suite des événements suivant mon ascension au grade de premier quartier. Ce grade étant celui qu’on attribue aux filles ayant décidé de suivre la voie lunaire. De ce que j’ai pu apprendre, les cinq passages correspondent à son cycle. Le grimoire m’a aussi révélé que les passages ne s’ouvrent que lorsque la lune correspondant au rituel surplombe l’endroit. En conclusion, s’il n’avait pas plu lors de mon premier rituel, la lune aurait été à son « premier quartier », d’où mon grade.


Le temps de le dire je m’étais déjà lié d’affection avec un jeune homme. Yamato Kuren… Je le connaissais depuis toujours, mais jamais je n’aurais cru qu’il serait « le » bon. Il était magnifique, un sourire à faire fondre la glace, des yeux noirs qui s’unifiaient parfaitement à son charme mystérieux. On avait vingt ans, nous faisions souvent des missions ensemble. Il était nettement plus doué que moi cependant, il faisait déjà parti des élus pour une prochaine nomination au grade de juunin. Il manipulait le vent d’une excellence…

Kuren était très proche du Mizukage. En effet, il était le meilleur ami de sa petite fille. Petite fille qui s’amusait souvent à me tomber sur les nerfs. Une chose est sure, elle savait royalement comment s’y prendre. Moi qui normalement suis neutre et posée, disons que j’exploitais un côté beaucoup moins patient envers elle. Lorsque nous étions ensemble, elle tentait de se rapprocher de mon amoureux et cela m’agaçait. Elle lui donnait des caresses, lui rendait des services, lui jouait dans les cheveux, faisait sa petite mignonne-innocente, bref l’anti-couple parfait. Entre nous, c’était l’eau et le feu, on se fusillait souvent du regard, tandis que Kuren exaspéré par cette attitude quittait les lieux.

Un jour, il décida de prendre son courage à deux mains, lui qui était si gêné quand ça venait aux moments relationnels m’invitait au restaurent. Même s’il manquait cruellement d’adresse et de subtilité, cela fut néanmoins une réussite. C’est d’ailleurs ce même soir où il me fit la demande, il m’avait choisi. Nous étions formellement en couple. 

L’année qui suivit, je fus gradée Juunin. Après cinq belles années comme Chuunin, j’eus fais mes preuves. Mon fiancé avait obtenu son grade six mois avant moi. Il en était très fier, il avait déjà ses propres élèves. Moi je n’en voulais pas, pour le moment. Je préférais me consacrer sur mon prochain rituel, celui de la pleine lune. Pour cela je devais trouver plusieurs ingrédients rares dont j’oubliais parfois le nom. Cela prit beaucoup de temps et de persévérance, mais je parvins à les trouver et donc parvenir à mes fins. À l’aube de mes vingt-deux ans, je devins « pleine lune ». La gardienne me révéla quelques secrets sur notre passé ainsi que certains sur mon futur. Chaque rituel nous octroyait un jutsu bien spécial. Le premier était la communication avec notre animal, le deuxième était un fuinjutsu.

On s’était souvent entraîné avec le Mizukage, Kennen, Yuuki et moi. Tous trois avions une relation très proch. Il nous enseignait, même à notre niveau, les subtilités de l’art ninja. Cet homme était bon, bien qu’il soit beaucoup trop ambitieux et très susceptible avec les autres. Nous fume convoqués à son bureau alors que nos relations avec un groupe de mercenaire  s’envenimaient. Habitant de petites îles éloignées de l’archipel, ces nukenin ne voulaient autre chose que de se développer sans être constamment sous la loupe. Ces îles ne répondaient plus aux appels envoyés par les seigneurs féodaux, ce qui mit le feu aux poudres. Aux dires de certains, les îles auraient engagés, au profit de toutes leurs économies, ou presque, des mercenaires assez bien réputés afin d’éliminer la tête de Kiri.

Bref, cette convocation était pour nous demander d’éliminer ces hommes. Nos espions avaient confirmé que trois hommes avaient étés engagés afin d’en finir avec le Mizukage. Ces derniers ne sont donc pas des incapables pour accepter ce genre de mission. Bien que nous ne fumes pas dans l’élite, nous avions comme tâche de retrouver ces mercenaires et de les abattre. Nous avions étés choisis pour ne pas éveiller les soupçons ni ébruiter la paix qui s’était établie à Kiri depuis tant d’années.
 

Cela prit deux mois avant de retrouver les hommes en question et ce ne fut pas dans les meilleures circonstances. Eux aussi faisaient profil-bas et c’est dans l’antre du loup que nous nous croisâmes. Nous allions tous trois dans le bureau de notre maître, c’est alors que nous fîmes face avec les malfrats qui venaient de faire irruption dans la salle du conseil. Ce qui allait être une visite de reconnaissance se prit un revers en devenant un combat des plus sanglants. Tous : Mizukage, gardes et shinobis s’affrontèrent. Ils étaient doués et formaient un trio exemplaire. Ils n’étaient vraisemblablement pas de simples inconnus placés ensemble mais bien une équipe redoutable possédant des techniques extrêmement puissantes.

À eux-trois ils furent capables de tenir tête à la force kirienne entière, du moins pour quelques temps. Ils battirent en retraite après moins d’une heure de combat et ce avec succès.
Mizukage plaça le village en état d’alerte. Ces hommes devaient être poursuivis et exécutés. On nous assigna par équipe de trois, la nôtre étant déjà formée. Sans attendre plus longtemps, nous partîmes à leur recherche. Comme pour faire face au destin, c’est nous qui les trouvèrent. Ils s’étaient réfugiés dans la forêt, croyant que nous ne les retrouvions pas de si peu. Un combat titanesque s’engagea à deux contre trois, Yuuki ayant fuis pour aller chercher les renforts. Nos ennemis savaient bel et bien ce qu’ils risquaient à rester ici trop longtemps, ils devaient donc en finir avec nous le plus vite possible.  Nous réussîmes à éliminer le premier avec beaucoup de misère. Heureusement, il avait été blessé durant le premier assaut. La bataille se transforma en combat singulier.


Je tenais bon, difficilement, mais je tenais bon. J’entendis alors un bruit sourd, celui que fait une lame lorsqu’elle pénètre la chair. J’eus alors un énorme malaise, comme si une pluie d’aiguille s’abattait sur mon échine. Mon cœur se serra. Bien que je n’aie pas encore vu derrière-moi, je savais ce qui venait de se passer, Kuren…

Je me tournai à la vitesse de l’éclair, mais j’aurais pu jurer que ce mouvement venait de durer une éternité. Le spectacle que je vis me glaça le sang. Mon fiancé avait une lame qui lui traversait l’abdomen et son ennemi était à genoux. Je ne pourrai jamais dire ce qui s’est passé, mais ce que je savais était que je venais de perdre l’amour de ma vie. Je lâchai un cri guttural, mon adversaire en profita pour m’asséner un coup magistral à la tête. Je fis un magnifique vol plané pour atterrir aux côtes de mon homme. Je ne me relevai point, je n’en avais plus la force. Je n’entendais plus rien que le son de sa voix, je ne vis même pas les ombres de nos alliés qui s’attaquaient au dernier du trio. La seule chose que je vis, appart Yuuki à nos côtés, furent les médecins qui s’élançaient sur mon bien aimé, les mains bombés de leur lueur verdâtre.

-Je… Je vais survivre, pas vrai? Demanda-t-il d’un ton apeuré, étouffé par le sang qui ruisselait de sa bouche.

-Kuren, je t’interdis de me lâcher maintenant! Tu m’entends! Tu dois rester!

Je vis le désespoir naître sur son visage. Inconsciemment, je venais de lui annoncer sa mort.  Il me regardait, les larmes aux yeux. Je voyais la pitié luire malgré la pénombre.

-Je suis désolé Aki… J’espère que tu ne m’en voudras pas.

-Kuren je t’en supplie, concentre toi sur ta blessure, les médecins pourront mieux te soigner!

Je disais n’importe quoi. Tout ce qui me passait par la tête à ce moment était une bonne excuse pour le forcer à garder conscience. Toutefois je perdis mon combat, je le voyais baisser doucement la tête, les muscles de son coup se détendaient peu à peu. Je me souviendrai toujours de ce regard, tout comme ses dernières paroles. Alors que je m’approchais péniblement de lui, il me souffla les mots qui, en d’autres termes m’auraient fait plus que plaisir; « Je t’aimerai toujours, belle demoiselle. » Une larme se laissa choir de sa joue, puis les mots fatidiques s’abattirent sur moi comme une enclume sur un œuf :

-Nous sommes désolés…

À ces mots, je sue qu’il venait de trépasser et que je venais de perdre mon âme. Je criai comme jamais auparavant et toutes les larmes de mon corps se mirent à ruisseler de mes joues. Je me sentais lourde, je me sentais impuissante. En réalité, je ne sais plus ce que je ressentais. Mais je sais que j’étais paniquée, que je n’avais plus conscience du monde autour de moi. Ce monde venait de s’écrouler comme un vulgaire château de carte. Ça y était, La seule personne qui comptait réellement à mes yeux venait de rendre son dernier souffle, sous mes yeux. Yuuki passa ses bras autour de moi et je m’effondrai sur elle comme une enfant. Nous pleurâmes à chaudes larmes et elle frottait mes cheveux. Seuls quelques-uns décidèrent de rester à nos côtés, mais je ne les voyais pas, je ne voyais plus.

La suite des événements se déroula si vite que j’en oubliai la moitié. Je me rappel de m’être réveillée, la tête dans le buste de Yuuki, qui par ailleurs était mouillé par mes larmes, dans une salle qui m’était inconnue. Je lui demandai si les événements qui venaient de se passer étaient réels. Je m’écroulai une seconde fois lorsqu’elle acquiesça. Avant même que je prenne connaissance du temps, mon fiancé avait déjà son nom d’inscrit sur la liste des décédés de guerre ainsi que sa tombe dans le jardin des combattants.

Les années qui suivirent se vécurent dans la peine et la nostalgie. Les premières furent difficiles, puis ce fut de plus en plus « aisé », bien que la douleur ne s’efface jamais réellement. Je parvins à camoufler cette douleur derrière un masque impassible. Puis ce masque devint ma réalité. J’étais désormais une femme sans vie, du moins en partie. Aujourd’hui, bien que normale, je donne autant d’amour que je puisse en recevoir. Mais pour ce qui est des hommes, je ne pourrai jamais plus m’offrir comme je l’ai fait. J’ai repris mon travail de Kunoichi un an après le décès de Kuren. Même quand vient le temps de joindre l’élite de Kiri,  je refusai d’avoir des élèves, puisque cela me rappelait mes rêves d’avoir des enfants. Enfants que je voulais avoir avec lui… Yuuki et moi nous sommes rapprochées, étonnement. Après tout, nous venions de perdre toutes deux un homme important dans nos vies. Elle comprenait ma peine et jamais nous n’évoquions son nom. Ce sujet étant devenu taboo. Seuls certains privilégiés connaissent mon histoire. Pour le reste, je ne suis qu’une femme puissante aux allures douces qui possède un chat noir, porteur de malheur.

Cinq ans plus tard, Mizukage m’offrait son titre. Il voulait prendre sa « retraite », se disant trop vieux, à 90 ans, pour continuer ainsi. Il m’a dit qu’il resterait à mes côtés pour les paperasses administratives. Puis, quand je me sentirais prête, il me donnerait les habits bleus avec toute humilité. Au début j’hésitais à prendre une telle charge. Ce n’est qu’après deux semaines complètes que j’acceptai. Au moment où ces mots sont écris, j’en suis à ma dixième année de règne.

J’ai continué d’établir la paix et l’accueil de Kiri. J’ai contribué au développement d’une école d’art, après m’être fait bombardée par de jeunes filles souhaitant adopter mon style de vie. Le temps a beaucoup aisé ma transition et aujourd’hui, j’aime de tout mon cœur. Je protège, coute que coute. La vie m’a apprise qu’il ne faut pas s’arrêter lors des moments difficiles, c’est pour cette raison que j’aime, malgré la douleur. Pius, à mon âge, je n’ai plus de raison de remettre tout ça en question.

C’est maintenant que l’histoire commence.
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